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Où EN EST-ON-2

Je l'ai déjà signalé dans ma page d'accueil que " Litterator Blog4ever.com " est un café littéraire ; il ne s'agit surtout pas d'un siège académique qui diffuse des dissertations revues et corrigées comme l'expression d'un canon conformiste Il est donc maintenant temps,même si vous êtes chez-vous devant votre machine, d'aller vous verser un café, car la saveur d'un "café littéraire" c'est autant dans le moka et la bonne intelligence que dans la littérature... Il est par ailleurs mondialement connu que les commères les plus apprécié(e)s d'ici bas se rencontrent, causent,s'avouent autour d'une tasse de café et la retournent une fois les potins terminés afin de lire l'avenir dans la coulée séchée du bon jus alors comme je l'ai signalé dans ma page d'accueil n'hésitez pas sur le choix de votre participation et partagez notre entretient en envoyant vos  impressions et appréciations via vos commentaires...     

la création littéraire peut se révéler sous différents types de prose ( récit narration, nouvelle, roman ), de la dramaturgie ( théâtre )  ou encore à titre de versifications diverses : stances, ballades, chansons, couplets, rondos etc. ; mais quel que soit le cas, depuis la dantesque crise spirituelle dont j'ai parlée dans la première page de mon article "Où En Est-On", la fiction se distingue, assidûment, comme un élément constitutif de la création littéraire... Les dictionnaires les plus sollicités définissent la fiction comme étant l'invention, création, construction des choses imaginaires, irréelles, l'oeuvre ainsi crée ; cette définition pourrait, à la rigueur, de façon lâche, rendre compte de la littérature telle qu'on la concevait en Europe occidentale au XIXe siècle ; y compris en  Angleterre,  Scandinavie et la Russie... Mais depuis que les événements historiques, politiques, sociales déchaînés ont déclenché les convulsions culturelles les plus impétueuses, que le monde occidental n’ait jamais connu l'art (la peinture et la littérature surtout) subit de telles excentrations qu'aujourd'hui le mot fiction ne correspond plus aux définitions proposées par nos dictionnaires et la création littéraire contemporaine tout entière s'en trouve affectée.

À l'origine ce mot « fiction » nous vient du verbe latin fingere, via le substantif fictio ; or le verbe  fingere signifie d'une part modeler dans l'argile voire toute matière plastique, "façonner" en général,arranger ; et d'autre part représenter, imaginer,inventer feindre ;  ce petit alinéa d'étymologiste amateur a , sans doute, déjà déclenché des vives pensées critiques chez les blogueurs de "blog4everlitterator.com » ; si,tel est le cas, je rappelle  à ces intellectuels intransigeants qu'il est temps d'aller siroter leurs bon cafés car je me suis référé à l'étymologie seulement pour pointer premièrement qu'à la suite de brutales métamorphoses culturelles dont je viens de parler nous découvrons à présent que le premier sens du verbe fingere (arranger, façonner, modeler)est bien plus pertinent que la définition proposée par nos dictionnaires pour décrire l'art de la création fictionnelle et deuxièmement pour montrer que la fiction,la Génération Perdue n'en est-elle pas le meilleur témoin,est désormais bien moins imaginaire, irréelle, que nos dictionnaires le prétendent...

Au même titre qu'un sculpteur qui prend une boule d'argile,un bloc de marbre, un tronc d'arbre, de la ferraille, etc. pour les transformer en une statue qui sollicite notre sens esthétique et qui éventuellement nous délivre un message spirituel en plus ; l'écrivain pareillement pourrait, dans ses rêveries, s'emparer d'un événement passé, présent ou à venir, d'une idée, voire de toute une philosophie, d'un homme, d'une femme, une histoire d'amour,un mystère ,un crime, une séquence de sa vie, etc. des choses qui ne sont ni inventées, ni imaginaires, ni irréelles en l'occurrence, et avec l'aide des techniques de la création fictionnelle les transformer en une oeuvre de fiction ; dans ce cas-là" l'invention", " l'imaginaire", " l'irréelle", dont parlent nos dictionnaires ne sont pas des critères nécessaires et suffisants pour définir la fiction,  mais des expédients magiques que l'écrivain sollicite pour synthétiser, le monde,  sa vie, son amour, sa culture sa croyance, l'histoire, le passé, le présent,  l'avenir,en une oeuvre de fiction  ; c'est un travail qui ressemble à celui des temps géologiques qui pareillement cristallisent le carbone en diamant  ; c'est d'ailleurs certainement pour cela que pour écrire, il faut avoir vécu, comme disait le prix Goncourt Tahar Ben Jelloun... En outre depuis l'avènement de la Génération Perdue la fiction s'est hissée à l'avant-garde de la création littéraire et à présent elle ressemble plus au scénario d'une  réalisation cinématographique,qu'aux romans victoriens, français, américains, russes du XIXe et XXe  siècles  dont elle est issue ; suite aux Potins de Café.                      

 



21/04/2013
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